Notre Maison créée par Charles Enel en 1911 devient rapidement une référence de la restauration des instruments du quatuor. D’importants instruments lui sont confiés (Stradivarius, Guarnerius, Guadagnini) par des solistes français et internationaux (Ysaÿe, Casals, etc… ). De plus, il devient le luthier attitré de plusieurs orchestres français qui viennent faire entretenir leurs instruments.
Dans la même volonté d’excellence, nous effectuons tout type de réparations et restaurations afin d’optimiser et faire perdurer les instruments dans le temps.
Nous accompagnons les musiciens dans les réglages de plus en plus précis pour dégager tout le potentiel de l’instrument.
Ayant tous fait un apprentissage solide à Mirecourt (Voir biographies), berceau de la lutherie française et ayant travaillé dans des ateliers réputés pour leurs compétences en restauration, Serge et Florent Boyer vous fourniront un niveau de restauration haut de gamme.
Entretien des instruments
Tout musicien au cours de l’année a besoin de faire réviser ou régler son instrument. On constate souvent des décollages de bords, des petits éclats dans le bois ou des déplacements d’âme. Un usage journalier nécessite parfois des retouches de vernis ou des réglages de l’instrument.
L’archet nécessite un re-mèchage régulier en cas d’utilisation quotidienne.
La restauration
Un accident dû à une chute ou à un choc de l’instrument nécessite souvent l’intervention du luthier. Nous restaurons tout type d’instrument qu’il soit d’étude ou de grand maitre. Certaines restaurations nécessitent l’ouverture de l’instrument et parfois le remplacement de la pièce ou de la partie endommagée. L’usure du fait que l’instrument soit joué quotidiennement nous oblige parfois à remplacer une ou plusieurs pièces devenues trop petites ou inconfortables pour le musicien.
La haute restauration
Elle consiste à restaurer entièrement un violon, alto ou violoncelle qui au cours du temps a subi des dégradations majeures.
Ce travail qui peut nécessiter parfois plusieurs mois, consiste à intervenir sur toutes les parties de l’instrument. Cassures, Doublures, galeries de vers, enture, voûte à reformer, vernis à traiter font partis des procédés longs et difficiles que nous entreprenons sur les instruments dont la valeur le permet.
Le principe est d’essayer de préserver un maximum de pièces d’origines afin de conserver au mieux la valeur de l’objet. Certaines hautes restaurations permettent donc de revaloriser des instruments considérés comme inutilisables et sans valeur marchande en l’état.